Le Livre des Signaux T4

Tu es confronté à un accident de la circulation, à une ‘collision’, sans y être toi-même impliqué

Pourquoi t’attires-tu un tel signal ?

La vie veut te gratifier, mais il se peut que, inconsciemment, tu t’y opposes. Il est temps que tu prennes conscience “pourquoi” tu es témoin de ceci. A l’intérieur et au plus profond de chaque être humain réside une donnée de base qui en fait est immortelle et n’a aucune intention de disparaître jamais, mais l’être humain n’y croit pas et rejette cette possibilité.1 Il ne reconnaît pas ainsi ce qui existe de plus beau : LA VIE.
Tu as bien déjà un pressentiment de ces magnifiques notes de musique écrites sur la partition, tu ressens leur splendeur, tu es saisi émotionnellement, ému par elles, mais tu n’oses pas encore croire que la vie est vraiment là pour te permettre à toi aussi d’être heureux. Dès lors, ce signal te demande ceci : abandonne-toi donc à ce bonheur ! Ne doute pas, laisse-le donc s’amplifier, et chevauche la joie des sons.
Il y a d’une part une sorte d’hésitation qui dit ‘ceci est-il bien vrai ?, ‘puis-je vraiment m’y abandonner, à mon bonheur de vie, puis-je y croire ?’, et d’autre part tu pourrais précisément te mettre à planer, à devenir comme euphorique dans ces atmosphères de joie extatique.

Qu’as-tu à apprendre à travers la rencontre avec ce signal ?

Qu’il s’agit de persévérer, la petite maison en bois accueillante est presque prête ; on dirait une exquise habitation de noël terrestre, une étable en or remplie de chaleur, de lumière et de foin.2 La dernière poutre doit encore être posée, mais tu vois donc déjà la fin de cette construction et cela te réjouit réellement. Abandonne-toi à ce sentiment de bonheur saturé de lumière, sans pour autant laisser tes pieds décoller de la terre et planer; demeure solidement dans ton chaleureux logis physique. Ne place aucune ‘poutre transversale ‘ en travers à ce bonheur.

Va de l’avant, laisse tourner les ailes du moulin, ne tergiverse pas. Laisse l’énergie vitale continuer à tourner vigoureusement, comme un petit moulin à vent tournant à plein régime. Porte tes ‘fardeaux’ sans peine, exactement comme celui qui construit sa propre maison ne sent même pas la présence de lourdes pierres dans sa brouette parce qu’il oeuvre avec enthousiasme à la construction et à la finition de son logis intime et agréable ; les lourdes pierres ne pèsent alors pas plus que des plumes. Lorsque tu es sur le chemin de la vie et que tu fais ce que demande la vraie vie au plus profond de toi, plus rien ne pèse lourd, tout devient très léger.
Porte ton panier avec amour et l’amour te fera ressentir le fardeau comme léger. Frappe de ton marteau avec de nobles intentions et tu recevras de ta source intérieure l’énergie requise pour effectuer le travail, du moins, pour autant qu’il soit bénéfique pour toi de le faire. Dès lors, ce signale appelle à la gratitude et à la joie ; il signifie que tu feras bien de te remercier pour ta propre personne, que tu feras bien de remercier la source de vie pour le fait que tu aies pu naître d’elle un jour et que, en sa compagnie, la main dans la main, tu ailles te réaliser, que tu te laisses ‘être’…

Abandonne-toi à cette allégresse et ne te pose pas de questions à ce sujet. Laisse ces émotions couler sainement, ne les réprime pas. Exprime tes sentiments et sens cette joie chaleureuse que t’inspirent ta sagesse de vie, tes possibilités, la splendeur qui se manifeste de l’intérieur vers l’extérieur; comme un soleil rayonnant, sans le moindre foyer d’incandescence rouge, tu es là, lumineux, sur la terre, prêt à te faire progresser, toujours plus loin, sans cesse, prêt à apporter ton assistance à d’autres.